L’association DROP! reçoit des designers-chercheur.e.s, des artistes, des performeur.euse.s, des commissaires d’expositions et des développeur·euse.s de projets. Collectif à géométrie variable, ce qui guide ce groupe est une volonté de suivre au plus près les mutations des pratiques de recherche et de création en cours dans le domaine du design. DROP! accueille les recherches de créateur.rice qui explorent par le design différents enjeux politiques et sociaux, différents types de matérialités, et qui mettent en place des méthodes d’enquêtes, des dispositifs de restitution performatifs et des outils de diffusion expérimentaux.
Association de promotion et de diffusion, mais aussi collectif ouvert aux questions de recherches venant d’ailleurs, DROP! invite des artistes de toute nationalité et participe à des événements internationaux.
Design Recherche Ouverte Performance ! (DROP!) reçoit le soutien du Fonds de dotation Marie-Thérèse Allier pour l’art contemporain.
Contact:
DROP, 21 Rue Praire, 42000 Saint-Étienne
contact@design-recherche-ouverte-performance.fr https://www.instagram.com/drop_methodes/
Olivier Peyricot est designer-chercheur, commissaire indépendant.
Co-fondateur de l’agence de design IDSland (1996-2010), co-fondateur de la revue Mobile (1998-2001), consultant en design & urbanisme (2008-2014) 14 ans d’enseignements du design dans différentes écoles (ENSCI, Camondo, ESAD Reims …) dont 6 ans à l’ENSAD (2008-2014), représenté par la Galerie Mercier&Associés (Paris) pour son travail le plus expérimental, présent dans les collections du MoMA, du FNAC, du VIA et du Centre Pompidou. De 2014 à 2022, directeur du pôle recherche de la Cité du design (supervision d’une douzaine de programmes de recherche et de trois labos), directeur des éditions de la recherche de la Cité du design, directeur scientifique des Biennales Internationales Design Saint-Etienne « Working promesse, les mutations du travail » (2017) et « Bifurcations » (2022). Commissaire de l’exposition « Almanach, regards de designers sur les ressources d’un territoire », Fondation Martell (2023).
Ernesto Oroza es artiste, designer-chercheur. Diplômé de l’Institut supérieur de design de La Havane, chercheur et enseignant à l’École supérieure d’art et de design de Saint-Étienne, en France. Oroza s’intéresse aux architectures de la nécessité, à la désobéissance technologique et d’autres sujets qui relient le design et la société en temps de crise économique et politique. Il produit et distribue des modèles spéculatifs et des recherches par le biais de diverses méthodes d’édition, d’expositions, de pratiques collaboratives, de documentaires et d’incursions peu orthodoxes dans l’architecture, l’architecture d’intérieur et la conception d’objets. Il a reçu des bourses du Guggenheim Foundation, de la HARPO Foundation et de la Pernod Ricard Fellowship de la Villa Vassilieff, parmi d’autres. Son travail a été exposé à: Documenta fifteen, Kassel; The Walker Arts Center, Minneapolis; LABoral Centro de Arte y Creación Industrial, Spain; Museum of Modern Art, New York; Montreal Museum of Fine Arts.
Josyane Franc a plus de 35 ans d’expérience dans le domaine des relations culturelles internationales pour la conception, gestion et coordination de projets d’art et de design. Elle est experte auprès des réseaux internationaux de design, consultante indépendante depuis 2019, impliquée dans de nombreux projets européens. En 2022, elle est nommée Chevalier de l’Ordre National du Mérite /Knight of the National Order of Merit , l’une des plus hautes reconnaissances nationales françaises pour les civils ayant apporté une contribution exceptionnelle qui honore sa carrière et son engagement en faveur de la culture.
Elle est directrice honoraire des affaires internationales de la Cité du design et de l’École supérieure d’art et de design de Saint-Étienne (ESADSE) France 1989- 2019, membre du comité fondateur de la Biennale internationale du design de Saint-Étienne en 1998 et point focal pour Saint-Étienne, ville créative de l’UNESCO pour le design pendant 9 ans.
Mathilde Pellé est designer et chercheuse indépendante française, diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en 2012. En parallèle d’une activité de conception d’objets et d’espaces, elle porte depuis 2016 le projet de recherche Soustraire. Elle emploie la soustraction pour étudier les formes, disséquer les objets, faire expérience du moins et participer à l’émergence de moins possibles. Ses pratiques variées -expérimentations appliquées à la matière/aux objets/aux besoins, écriture, photographie, enquêtes- participent à la mise en doute de formes admises de quotidiens et permettent de poser cette question centrale : Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que moins ?
Les galeries du Via et Tools galerie ont présenté ses premières productions. À partir de 2017 ses projets expérimentaux sont accueillis par différentes institutions culturelles : 2017 Xème Biennale Internationale Saint-Étienne, 2018 CID au Grand-Hornu, 2020 Deep Design Lab – Pôle recherche Cité du Design, 2021 site du Cap Moderne, 2024 Villa Albertine.
Sa première exposition personnelle Maison soustraire, a posteriori a lieu en 2022, lors de la XIIème Biennale Internationale Design Saint-Étienne. À l’été 2024, une exposition à la Fondation Martell présentera les différents aspects de son travail de recherche.
Hélène Iratchet est artiste (chorégraphe, danseuse, vidéaste) et pédagogue. Elle vit à Saint-Etienne. Athlète de formation (elle est entrainée par l’entraineur de Carl Lewis au Texas) et après des études de lettres, elle se forme à la danse au conservatoire, au Centre de Développement Chorégraphique National Toulouse Occitanie, au Merce Cunningham Studio à New York, enfin lors de très nombreux stages et workshops. En parallèle à ses activités liées à la danse, elle est élève au Fresnoy, Studio National des Arts Contemporains à Tourcoing entre 2005 et 2007 où elle réalise un court-métrage. Elle intègre en 2015, le master SPEAP programme d’expérimentation en arts et politique de Sciences Po Paris, fondé et dirigé par le philosophe Bruno Latour. Enfin en 2017 elle participe à la formation Prototype à la fondation Royaumont, dirigée par Hervé Robbe. En 2004, elle crée l’Association Richard portant la création de plusieurs spectacles : le solo En privé à Babylone, le duo Jack in the box, le quatuor Hommage d’un demi-dimanche à un Nicolas Poussin entier, les duo Roi et Reine à Montpellier danse, SOCLE avec l’écrivain Pauline Klein dans le cadre du festival Concordanse(s), le duo Rose coécrit avec Rachel Garcia pour le festival entre cour et jardins. Tout récemment la pièce Sketches qu’elle interprète avec la danseuse chinoise ErGe Yu. À l’in- vitation de l’artiste Delphine Coindet elle créé les performances in situ Des gestes choisis (2017, Nuit Blanche à la Collégiale Saint-Martin de la ville d’Angers) et Mon club de plongée (2019) au MIAM, Musée des Arts Modestes de Sète. En 2023 elle crée Les Délivrés, aux Pubs de Lyon avec la Maison de la Danse de Lyon. Depuis 2001, elle a travaillé comme interprète auprès de Gisèle Vienne et Etienne Bideau-Rey, Thierry Bédard, Christian Rizzo, Herman Diephuis, Thierry Baë, David Wampach, Julie Desprairies, Sylvain Prunenec, Xavier Le Roy, Ivana Muller. Elle joue également dans les performances et films des artistes Pauline Curnier-Jardin, Ulla Von Brandenbourg, Tino Sehgal, Alex Cecchetti et de la cinéaste Shalimar Preuss. A partir de 2024 et pour trois ans elle est artiste associée à la Place de la Danse CDCN Toulouse Occitanie.
Thomas Goumarre né à Pierre-Bénite (69) en 2001. Habite à Lyon et Saint-Étienne. Étudiant à l’ESAD Saint-Étienne, Artiste Designer. Diplômé d’un Bac STD2A Arts Appliqués à Cournon-d’Auvergne (2016-19) et d’une licence DNMADe en design numérique à l’ESAA la Martinière Diderot à Lyon (2019-22). Actuellement en master Espaces art et design à l’ESAD Saint-Étienne (depuis 2023). Militant auprès de Youth For Climate France et Clermont-Ferrand (2019-21) et membre du syndicat étudiant des écoles d’art le Massicot France et Auvergne-Rhône-Alpes (depuis 2022). Thomas développe des tactiques de recherche-action issues de l’autoproduction D.I.Y et s’intéresse aux pratiques infrapolitiques à l’intérieur de situations chronopolitiques.
Coline Vernay, amatrice de design de mode et textile, doctorante (chaire Tex&Care).
Coline Vernay s’investit dans des projets liés à la culture alternative depuis une dizaine d’années, principalement dans la mode : responsable communication, journaliste indépendante, rédactrice en chef de Modelab (magazine qui était dédié à l’innovation & la mode, distribué au MET, à la Gaîté lyrique…), Directrice Artistique, créatrice d’une boutique nomade de mode locale, organisatrice d’événements (conférences professionnelles, ateliers DIY couture, sérigraphie, pop up, shootings…).
Elle intervient régulièrement auprès d’étudiant·e·s. et ponctuellement auprès de jeunes professionnel·le·s.
Son projet de recherche actuel s’intéresse aux pratiques de réparation des vêtements, et plus globalement à la transmission des savoir-faire liés à la subsistance. Il s’inscrit dans le cadre d’un doctorat sous la direction de Maud Herbert, Isabelle Robert (LUMEN, Université de Lille) et Anthony Galuzzo (COACTIS, Université Jean-Monnet). https://www.linkedin.com/in/colinevernay/
Gean Moreno, is director of the Knight Art + Research Center at the Institute of Contemporary Art, Miami. In this capacity, he oversees the Center’s operations and digital initiatives, develops pedagogical and discursive platforms, commissions publications and long-term research projects. He is also part of ICA Miami’s curatorial team. He has recently curated exhibitions dedicated to the work of Charles Gaines, Terry Adkins, Denzil Forrester, Larry Bell, Shuvanai Ashoona, and Ettore Sottsass. Moreno was an adviser to the 2017 Whitney Biennial and the 2018 Creative Time Summit. In 2008, he founded [NAME] Publications, a press dedicated to field- advancing art theory, and through which he has worked with numerous international institutions, including Kunsthalle Zurich and VanAbbe Museum. His texts have been included in various exhibition catalogues and anthologies, and he regularly contributes to various art publications. He has lectured at numerous institutions, including New York University, Tyler School of Art, Goldsmiths, University of Florida, and Umea Art Academy. In Summer 2019, Verso released an anthology that he edited, In the Mind, But Not From There: Real Abstraction and Contemporary Art. He is currently Visiting Assistant Professor at Florida International University.
Mathias Hû, diplômé en 2022 de l’École Supérieure d’Art et Design de Saint-Étienne en mention média graphisme/numérique. Son mémoire de DNSEP nommé « Niquer le système avec des petits croquis » cherche des manières de représenter les systèmes dans lesquels nous sommes imbriqués (institutions, instances, état…) et les liens que nous entretenons avec eux. Cette activité de représentation devient alors un moyen d’exister dans ces systèmes, d’y naviguer, et de sortir de la confusion pour envisager l’action politique. Son projet de diplôme s’est ensuite construit autour de la transmission de la mémoire et de la culture étudiante dans le contexte précis de son école. Il s’est par ailleurs investit tout au long de ses études dans les différentes instances politiques de l’école et dans plusieurs mouvements étudiants.
Il vit aujourd’hui à Saint-Étienne comme vacataire en médiathèque et travail à trois sur un projet de maison d’édition.
Dan Charles Dahan développe une pratique artistique axée sur le son.
Son travail oscille entre art sonore, musique acousmatique, musique improvisée, mix expérimental, art radiophonique, paysage sonore (field recording), sound design…
Lors de ses études en classe de musique électroacoustique il a acquis avec rigueur et précision la maîtrise des savoirs techniques liées au sonore. Il a appris la composition et l’élaboration d’une pensée musicale. Il a pu s’ immerger dans le temps long et solitaire du travail de l’œuvre au studio-laboratoire.
Au fil de ses diverses performances, installations et représentations scéniques notamment au sein du courant des musiques expérimentales et improvisées il a appris à développer l’écoute, à libérer sa créativité, à oser. Il a développé au fil des concerts une expérience de la musique « live », vivante et spontanée. Il s’est aussi spécialisé dans la spatialisation du son sur les systèmes multiphoniques (grand nombre de haut-parleurs).
Ces pratiques qu’il cultive et alimente constamment par de nouvelles rencontres et de nouveaux projets se traduisent par : des concerts de musique électroacoustique et improvisée; des créations et enregistrements de bande son pour le théâtre, spectacles de cirque, spectacles de danse, films, expositions, installations artistiques…; une émission de radio « Comme à la radio dio » sur Radio Dio 89,5 MgHz.
Thibault le Page est dessinateur. Après un double cursus en design graphique (ESAA Duperré, Université Paris 1, EPSAA) et en sciences sociales (EHESS), il rejoint le CyDRe à Saint-Étienne où il obtient un DSRD en 2022. Il a conçu des dispositifs graphiques pour de nombreux artistes et compagnies de théâtre : Olivier Coulon-Jablonka, le collectif Suspended spaces, Boris Nordmann & Benoit Verjat, la compagnie Désirades, le Carreau du Temple, le collectif Citerne… Il a été Lauréat Jeune Talent du Festival International de la BD d’Angoulême en 2018 et en 2021. Il est doctorant en Socio-anthropologie à la HEAD Genève et à l’Unige, où il s’intéresse aux ruines de la pop culture. Il enquête par exemple sur des téléphones en forme du chat Garfield qui échouent sur les plages bretonnes depuis une trentaine d’années ou encore sur la Game Preservation Society, une association d’archive de jeux-vidéo à Tokyo. Il rédige sa thèse en partie sous la forme d’une bande dessinée.
Simone Fehlinger est designer graphique, diplômée d’un master en arts politiques ― SPEAP, Sciences Po Paris, Simone Fehlinger explore la performativité du design et sa capacité à créer des idéologies à travers la forme. Depuis 2018, elle développe une recherche sur la science et la fiction du bulletin météorologique mainstream qui organise nos réalités quotidiennes anthropocènes. Depuis 2022, elle enseigne le design et les méthodologies de recherche design à l’Ésad Saint-Étienne. Elle est doctorante à la fois en design à l’Université de Strasbourg et en media studies à l’Université de Potsdam (cotutelle internationale de thèse). www.simonefehlinger.com